Amazon.fr
Les Mots et les Choses valut à Michel Foucault une réputation internationale. Ensuite, ses autres ouvrages ne feront que développer une seule et même thèse : celle de la mort de l'homme et de l'humanisme classique qui concevait le sujet pensant comme une exception dans l'ordre de la nature. Avec l'avènement des sciences humaines, l'homme est devenu un objet d'étude au même titre que les phénomènes naturels. Cette objectivation de l'homme a en même temps rendu possible sa maîtrise.
Ainsi, Michel Foucault, parce qu'il nous a délivrés de l'illusion de leur "naïveté positive", a été la mauvaise conscience des sciences de l'homme. Leur élaboration a en effet accompagné le triomphe de cette technique du pouvoir qui consiste à classifier les comportements humains pour mieux les manipuler.
D'un abord plus difficile que la plupart des autres livres de Michel Foucault, Les Mots et les Choses constitue de toute évidence un des grands textes de la philosophie contemporaine dont un lecteur averti ne saurait faire l'économie. --Paul Klein
Quatrième de couverture
La culture européenne est sans doute la seule au monde qui ait prétendu faire de l'être humain l'objet de ses connaissances et de l'humanisme la forme répétée de ses justifications. Les sciences humaines d'aujourd'hui sont plus que du domaine du savoir : déjà des pratiques, déjà des institutions. Or, le modèle des sciences exactes les obsède, tandis que l'idée d'un homme se libérant à mesure qu'il se connaît mieux passe au rang d'un humanisme usagé. Quel est donc le destin - commun, séparé - de ces " sciences humaines " et de cette idée d'" homme " ? Michel Foucault analyse leur apparition, leurs liens réciproques et la philosophie qui les supporte. C'est tout récemment que l'" homme " a fait son apparition dans notre savoir. Erreur de croire qu'il était objet de curiosité depuis des millénaires : il est né d'une mutation intérieure à notre culture. Cette mutation, Michel Foucault l'étudie, à partir du XVIIe siècle, dans les trois domaines où le langage classique - qui s'identifiait au Discours - avait le privilège de pouvoir représenter l'ordre des choses : grammaire générale, analyse des richesses, histoire naturelle. Au début du XIXe siècle, une philologie se constitue, une biologie également, une économie politique. Les choses y obéissent aux lois de leur propre devenir et non plus à celles de la représentation. Le règne du Discours s'achève et, à la place qu'il laisse vide, l'" homme " apparaît - un homme qui parle, vit, travaille, et devient ainsi objet d'un savoir possible. Dans le rapport nouveau des Mots et des Choses, l'" homme " trouve le lieu de sa naissance. Il ne s'agit pas là d'une " histoire " des sciences humaines ; mais d'une analyse de leur sous-sol, d'une réflexion sur ce qui les rend actuellement possibles, d'une archéologie de ce qui nous est contemporain. Et d'une conscience critique : car le jour, prochain peut-être, où ces conditions changeront derechef, l'" homme " disparaîtra, libérant la possibilité d'une pensée nouvelle. --Ce texte fait référence à l'édition Broché .
Les Mots et les Choses valut à Michel Foucault une réputation internationale. Ensuite, ses autres ouvrages ne feront que développer une seule et même thèse : celle de la mort de l'homme et de l'humanisme classique qui concevait le sujet pensant comme une exception dans l'ordre de la nature. Avec l'avènement des sciences humaines, l'homme est devenu un objet d'étude au même titre que les phénomènes naturels. Cette objectivation de l'homme a en même temps rendu possible sa maîtrise.
Ainsi, Michel Foucault, parce qu'il nous a délivrés de l'illusion de leur "naïveté positive", a été la mauvaise conscience des sciences de l'homme. Leur élaboration a en effet accompagné le triomphe de cette technique du pouvoir qui consiste à classifier les comportements humains pour mieux les manipuler.
D'un abord plus difficile que la plupart des autres livres de Michel Foucault, Les Mots et les Choses constitue de toute évidence un des grands textes de la philosophie contemporaine dont un lecteur averti ne saurait faire l'économie. --Paul Klein
花了三个星期才啃完这本书,被图书馆罚了2.8元的超期. 非常佩服,为什么那些外国佬的知识那么广泛和深厚,他们的学问做的比国内的一些学者深很多. 这部书,算是人文社科的历史吧. 从语言的诞生讲起,然后讲到自然科学分类,讲到亚当斯密的学说,讲到哲学,还有人类学. 坦白说,有一些东...
评分读完了厚厚的《词与物》,有时候觉得这种将某个学者数年乃至数十年功力于一役的作品在短暂的时间内读完是对他的一种侮辱,而要想在短暂的读书空隙之中进行思考并且收发自如,更是难上加难的事情。我时常怀疑自己选择的生活是否是怯弱者的躲避行为,就一种生活的事实而言,这种...
评分本书中,福柯勾勒了文艺复兴至18世纪初西方知识的三种认识型和两次断裂。 相似性——断裂(堂吉诃德)——同一和差异(自然史、财富和语法)——断裂(萨德和康德)——同功和接续(生物学(居维埃)、经济学(李嘉图)和语文学(博普))——人(限定性、经验先验、我...
评分这是一部高深莫测的哲学书。使我发生兴趣的是开篇部分,福柯以维拉斯凯兹的一幅《宫娥》图作为书的开头,他用独特的视角对画面人物、色彩、线条、空间关系进行分析,从而引出他的哲学观点。这本书就像是福柯从某颗星星上放下了一家软梯,引导你爬上去,站到一个很高的位置来看...
评分[滞于其艰涩,吾未读而有幸闻] 书中提到关于中国某百科全书中动物的分类标准,福柯先生笑了 他在笑什么?笑其分类方法之怪诞吊诡? 不,他笑在分类所用的“一、二、三、四…” 如若只说动物分为皇帝用的,那么我们自然不会觉得有什么怪异,因为我们当然知道另一种一定是非皇...
脱发时期(1963-66)的福柯显然有极大的野心,试图重写整个人类精神史。在知识型的概念之下,初步提出给出科学史框架的雏形,并最终指向“人”的概念的诞生与死亡。不管福柯后来是否承认,本书明显是结构主义的。虽然并非简单的寻找共同结构,但是复数的、历史性的断裂的结构,仍然还是结构。
评分脱发时期(1963-66)的福柯显然有极大的野心,试图重写整个人类精神史。在知识型的概念之下,初步提出给出科学史框架的雏形,并最终指向“人”的概念的诞生与死亡。不管福柯后来是否承认,本书明显是结构主义的。虽然并非简单的寻找共同结构,但是复数的、历史性的断裂的结构,仍然还是结构。
评分脱发时期(1963-66)的福柯显然有极大的野心,试图重写整个人类精神史。在知识型的概念之下,初步提出给出科学史框架的雏形,并最终指向“人”的概念的诞生与死亡。不管福柯后来是否承认,本书明显是结构主义的。虽然并非简单的寻找共同结构,但是复数的、历史性的断裂的结构,仍然还是结构。
评分脱发时期(1963-66)的福柯显然有极大的野心,试图重写整个人类精神史。在知识型的概念之下,初步提出给出科学史框架的雏形,并最终指向“人”的概念的诞生与死亡。不管福柯后来是否承认,本书明显是结构主义的。虽然并非简单的寻找共同结构,但是复数的、历史性的断裂的结构,仍然还是结构。
评分脱发时期(1963-66)的福柯显然有极大的野心,试图重写整个人类精神史。在知识型的概念之下,初步提出给出科学史框架的雏形,并最终指向“人”的概念的诞生与死亡。不管福柯后来是否承认,本书明显是结构主义的。虽然并非简单的寻找共同结构,但是复数的、历史性的断裂的结构,仍然还是结构。
本站所有内容均为互联网搜索引擎提供的公开搜索信息,本站不存储任何数据与内容,任何内容与数据均与本站无关,如有需要请联系相关搜索引擎包括但不限于百度,google,bing,sogou 等
© 2025 book.quotespace.org All Rights Reserved. 小美书屋 版权所有