Nancy Huston, née le 16 septembre 1953 à Calgary en Alberta au Canada, est une écrivaine canadienne, d'expression anglaise et française, vivant à Paris en France depuis les années 1970.
Romancière et nouvelliste, Leïla Sebbar est née le 19 Novembre 1941 à Aflou (Hauts-plateaux dans le département d'Oran), en Algérie d’un père algérien et d’une mère française, instituteurs.
Elle vit en France depuis l’âge de dix-huit ans. Étudiante, puis professeur de Lettres, elle est l’auteure d’essais, de critiques littéraires, de recueils de textes inédits, de nouvelles et de romans.
Leïla Sebbar se définit comme « une écrivaine dans le siècle – siècle qui commencerait au milieu du XXe siècle – c’est-à-dire lié à une histoire particulière, celle de la France et de ses colonies : guerres de colonisation, de décolonisation, de libération et, liés à cette histoire, tous les effets de déplacement, d’exode, d’exil et donc de rencontres singulières entre ceux qui quittent un pays et ceux du pays d’arrivée. Ses personnages sont donc en déplacement. Comment vont-ils vivre? Comment appréhender leur propre histoire, leur « roman familial » en relation avec l’histoire générale ? C’est ce rapport très fort, et que l’on ne peut ignorer, entre l’intime et le politique qu’elle explore. »
Les Lettres Parisiennes sont celles que s’échangent deux auteurs qui vivent à Paris :
Leïla Sebbar, Algérienne et Nancy Huston, Canadienne. Leur correspondance dure
un an et demi. Elles sont amies depuis dix ans, et décident de s’écrire pour débattre
de la question de la langue, de l’exil et de l’identité, livrant leurs interrogations les
plus intimes et les anecdotes qui les ont faites ce qu’elles sont. Nancy Huston, de
crainte de passer pour une « Américaine à Paris », ne porte pas de jean et ne parle
pas anglais trop fort. Elle habite le Marais, avec les Juifs, les Arabes et les
homosexuels afin de se sentir plus à l’aise avec son «étrangéité» ; pourtant elle
perçoit son propre pays comme un pays étranger. Leïla Sebbar se sent étrangère à
Alger, mais elle ne peut pas affirmer qu’elle aime Paris. Les deux femmes révèlent
qu’elles n’appartiennent ni à la vie ici, ni à la vie là-bas, et elles sont continuellement
à la recherche d’un sentiment d’appartenance.
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