Raymond Depardon a consacré deux documentaires à la justice, après avoir, en 1980, tourné un film, Faits divers, dans un commissariat, première approche des victimes et des prévenus d’un côté, des policiers et des juges de l’autre. C’est à la suite de cette longue expérience, très importante pour lui et pour l’évolution de son travail, comme il l’expose dans sa préface, qu’il a fait transcrire les dialogues entre prévenus et juges enregistrés pour Délits flagrants et pour 10e Chambre, son dernier film qui sortira sur les écrans en mai 2004 (et qui ira probablement au festival de Cannes). Il a gardé les textes qui l’ont touché le plus, non parce qu’ils sont spectaculaires mais parce que, dans leur simplicité, ils expriment le désarroi des « sans-avenir » confrontés à l’appareil judiciaire. Les dialogues entre prévenus et juges sont livrés brut. Ils parlent d’eux-mêmes. Les photographies qui vont avec ces textes sont celles, qu’au long des années, Depardon a faites des lieux où s’exerce la justice. Pas de personnages, ou alors des silhouettes anonymes, juste ce que voient les prévenus, avant, pendant et après leur comparution. Prévenus et juges face à face.
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